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https://hdl.handle.net/20.500.12177/9850
Titre: | Exploitation des ressources biologiques alimentaires de la basse vallée de l’Ouémé et des plaines inondables de la sô au Benin |
Auteur(s): | Dossou, Paulin Jésutin |
Directeur(s): | Boko, Michel |
Mots-clés: | Basse vallée de l’Ouémé Alimentaires (RBA) Plaines inondables de la Sô Gestion durable |
Date de publication: | 21-déc-2009 |
Editeur: | Université d'Abomey-Calavi, Cotonou, Bénin |
Résumé: | La basse vallée de l’Ouémé et les plaines inondables de la rivière Sô au Bénin constituent une zone humide d’importance internationale à cause de leur grande diversité biologique. Les ressources comestibles de cette zone font objet de prélèvements quotidiens par les populations et sont dénommées dans le cadre cette étude par ″Ressources Biologiques Alimentaires (RBA) ″. L’objectif visé dans cette étude est d’inventorier ces RBA et d’analyser l’exploitation qu’en font les populations. La démarche méthodologique adoptée dans ce cadre comprend essentiellement : - le relevé systématique des espèces végétales et animales ; - une enquête socioéconomique auprès des différents acteurs du milieu avec des questionnaires spécifiques pour apprécier entres l’importance des RBA ; - une analyse du système d’exploitation. Ces méthodes ont permis entre autres d’inventorier les principales espèces de RBA, d’apprécier les modes actuels de gestion, d’analyser les comportements des acteurs et les relations de ces derniers avec le milieu. Cent quatre (104) espèces biologiques dont vingt-trois (23) végétales et quatre-vingt-et-un (81) animales d’importance comestible variable ont été identifiées. Elles se retrouvent en nombre variable d’un biotope à un autre et l’importance de chacune d’entre elles est liée à la fois à leur profusion dans le milieu et leur intérêt économique pour la population. Des investigations relatives à la disponibilité économique des RBA, il ressort que vingt-deux (22) espèces dont neuf (9) végétales et treize (13) animales sont actuellement assez courantes. Mais notons qu’il en existe de très recherchées mais non courantes, à cause de la forte pression anthropique qui a réduit considérablement leurs effectifs dans le milieu. Toutes ces ressources qui concourent déjà à l’alimentation des populations, constituent indubitablement pour ces dernières, des atouts socio-économiques, agroécologiques, culturels et même cultuels. Considérant la forte pression que subit actuellement l’ensemble de ces ressources, il est nécessaire que tous les acteurs de la société s’associent pour leur protection et leur mise en valeur. Pour une gestion durable des RBA, les populations autochtones devront être assez impliquées dans diverses actions stratégiques dont : la création ou la conservation de réserves biologiques et la sauvegarde des habitats des espèces de RBA. |
Pagination / Nombre de pages: | 246 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/9850 |
Collection(s) : | Thèses soutenues |
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