La coopération Ivoiro-Japonaise de 1961 à 1999

Abstract

« L’indépendance réelle, totale n’appartient à personne. Il n’y a pas de politique possible sans coopération. Il n’y a pas de pays si grand et si puissant qu’il soit, qui puisse se passer des autres » disait le Général Charles de Gaulle en 1959. “La Coopération Ivoiro-Japonaise de 1961 à 1999“ s’inscrit dans cette ligne. Diverses raisons expliquent la politique de coopération de la Côte d’Ivoire de même que le Japon. La coopération entre les deux Etats a pu se réaliser que grâce à l’action et au dynamisme des différents acteurs. Le Japon, comme tous les pays donateurs, a mis en place dans le cadre de sa politique de coopération, différents instruments. L’implantation du Japon sur le sol ivoirien s’est traduite presque exclusivement par des échanges commerciaux et des investissements directs de 1961 à 1979. De 1980 à 1999, l’Aide Publique au développement (APD) du Japon renforce la coopération entre les deux nations. Dans le cadre de ses projets de coopération économique, le Japon a mis à la disposition de la Côte d’Ivoire, au titre de l’APD des fonds non-remboursables (161,164 milliards de F. CFA), des fonds remboursables (63,376 milliards de F. CFA) sans toutefois oublier l’assistance technique. Cette coopération est profitable au Japon au niveau commercial, de l’approvisionnement des matières premières agricoles, des ressources minières et énergétiques. La Côte d’Ivoire est un marché pour les produits industriels et les investissements directs nippons. Aussi, le Japon s’assure du soutien de notre pays au plan international.