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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/9718
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dc.contributor.advisorKane, Alioune-
dc.contributor.authorBadiane, Sidia Diaouma-
dc.date.accessioned2022-11-29T12:14:33Z-
dc.date.available2022-11-29T12:14:33Z-
dc.date.issued2012-07-21-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/9718-
dc.description.abstractAu Sénégal, la couverture forestière la plus importante se situe en Casamance, avec une densité qui varie entre 30 à 40 %. La Casamance correspond à la région méridionale du Sénégal arpentée par le fleuve qui porte le même nom. Elle se caractérise par la diversité de paysages, d’écosystèmes, de peuples et de cultures. Dans sa partie occidentale, la Casamance présente un environnement amphibie qui correspond au littoral casamançais, où se développe une forêt luxuriante sur les plateaux surplombant les basses terres. La forêt source d’une biodiversité importante est un patrimoine de haute valeur, qui rythme le quotidien des populations et organise la vie sociale, spirituelle, culturelle et économique. Cette forêt qui constitue le prolongement septentrional du massif du domaine phytogéographique guinéen, évolue vers une nouvelle forme de territorialité sous l’influence des enjeux et pressions divers notamment anthropiques. La sécheresse de ces dernières années a eu un impact sur ces forêts pluviales, même si elles ont enregistré un taux de recouvrement de près de 15 % entre 1985 et 2006. Les systèmes socioéconomiques et écologiques ont subi une exposition à cet aléa et connaissent actuellement une mutation et une vulnérabilité considérable. Le devenir des espaces forestiers se pose ainsi face aux différents facteurs d’évolution et de modification comme le conflit casamançais, la sécheresse, les changements sociaux, l’urbanisation, etc. Le débat se situe entre les stratégies anciennes ou traditionnelles de préservation portées par le sacré, le culturel et la vision d’une gestion nouvelle intégrée qui puisse assurer le développement durable des populations. Le modèle de gestion durable des forêts passe par le renforcement des modalités traditionnelles d’accès aux ressources, leur modernisation et adaptation au nouveau contexte. Il doit s’appuyer sur une valorisation mieux optimisée de l’exploitation et de l’usage qui génère une activité économique importante et une stabilité sociale.fr_FR
dc.format.extent320fr_FR
dc.publisherUniversité Cheikh Anta Diop de Dakarfr_FR
dc.subjectBasse Casamancefr_FR
dc.subjectZone amphibiefr_FR
dc.subjectSacréfr_FR
dc.subjectCulturefr_FR
dc.titleEspaces forestiers de la Casamance amphibie (Sénégal). Déterminisme territorial, biodiversité et stratégies de conservationfr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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