Étude contributive à la restauration des performances épuratoires d’un procédé de lagunage appliqué au traitement d’effluents industriels de production de caoutchouc : cas de l’Unité Agricole Intégrée (UAI) de la SAPH Bongo, Alépé.

Abstract

Dans le but d’améliorer les performances épuratoires des bassins de lagunage de l’Unité Agricole Intégrée (UAI) de la SAPH Bongo, Alépé, des données historiques de deux années d’analyses physico-chimiques ont été étudiées sur la station d’épuration des eaux usées. L’analyse des résultats reportés dans cette étude a montré que les paramètres physico-chimiques de suivi de la station (DCO, DBO, MES, N et P) étaient de loin conformes aux normes de rejets applicables, excepté le pH. L’estimation théorique du pouvoir oxydant RH effectué sur les eaux stockées dans le bassin d’entrée a donné des valeurs typiques aux eaux réductrices, nauséabondes, et donc favorables à l’eutrophisation. Par ailleurs, des ratios caractéristiques moyens annuels des nutriments fondamentaux (C/N/P) obtenus ont respectivement varié de 250/39/79 à 500/79/159 pour l’année 2016 et de 250/46/69 à 500/91/138 pour l’année 2017. De telles balances confirment l’excès du phosphore dans l’eutrophisation des bassins. En revanche, la voie de la déphosphatation chimique dans un bassin de sédimentation a été proposée comme solution d’amélioration. Pour ce faire, un clarificateur circulaire de volume égal 417 m3 , a été dimensionné dans ce travail. Il y faut appliquer environ 715 kg/j de sulfate d’alumine pour abattre 85-95% du phosphore excessif.