Evaluation du potentiel de phytorémédiation de quelques plantes en milieu urbain : cas de la ville de Daloa.

Abstract

La détermination de la capacité de phytoremédiation de certaines plantes de rivage du réseau d’évacuation des eaux usées à Daloa a été menée pendant la saison sèche. Les mesures ont eu lieu à quatre (4) stations notamment Gbokora, Kennedy, Commerce et Abattoir. Les rejets organiques contenant les métaux lourds sont importants à la station de Gbokora. Ceux-ci sont fortement minéralisés au Commerce et à l’Abattoir, contrairement aux stations de Gbokora et Kennedy. Cela s’explique par l’intrusion de matières fécales et de rejets animaux dans les eaux usées à ces endroits respectivement. En sorte que les métaux majeurs dans les eaux usées (tous ceux soumis à notre étude hors le Zn) restent principalement adsorbés aux matières organiques. Cette adsorption est influencée par les paramètres physico-chimiques tels que la température, pH, ammonium, conductivité, salinité, TDS et les phosphates. Ils permettent l’assimilation du plomb par Phalaris arundinacea et Eichhornia crassipes indépendamment des quantités. Alternanthera philoxeroides a, quant à elle, présenté des charges anormales en cadmium et arsenic. Oenothera biennis L. a montré une forte affinité pour le mercure et manganèse. Qui par conséquent, n’ont montré aucun signe extérieur de stress environnemental lors de notre étude. Cette affinité a décru du zinc, chrome au cuivre. Seul le nickel ne serait pas remédié toutes chez les plantes étudiées.