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https://hdl.handle.net/20.500.12177/7938
Titre: | Variabilité de la dynamique éolienne au sol (direction et vitesse du vent) et de ses conséquences (visibilité horizontale) au Sahel central et Sahara méridional entre 1950 et 2009 (Exemple de quelques stations synoptiques au Niger) |
Auteur(s): | Hassane, Bouba |
Directeur(s): | Garba, Zibo Durand, Alain |
Mots-clés: | Variabilité climatique Poussières Sahara méridional Visibilité horizontale Dynamique éolienne au sol Niger |
Date de publication: | 18-déc-2013 |
Editeur: | Université Abdou Moumouni Université de Rouen |
Résumé: | Variabilité de la dynamique éolienne au sol (direction et vitesse du vent) et de ses conséquences (visibilité horizontale) au Sahel central et Sahara méridional entre 1950 et 2009 (Exemple de quelques stations synoptiques au Niger) Au Sahel, la variabilité climatique a d’abord été analysée à partir de la pluviométrie. Mais celle-ci ne concerne que quelques dizaines de jours dans l’année, alors que les jours sans vent sont peu fréquents. La variabilité climatique est donc analysée ici à partir de l’analyse de la dynamique éolienne au sol et de ses conséquences en lien avec la dégradation environnementale entre 1950 et 2009. Appréhender les variations climatiques à partir de la direction et de la vitesse du vent mesurées par les stations synoptiques (TCM). Les variations journalières reflètent le rôle de la turbulence thermique. Les cycles saisonniers sont distingués par les directions et par les vitesses du vent en lien avec les mouvements de la ZCIT et du FIT. Les périodes de forte aridité sont mises en évidence par des baisses significatives des vitesses moyennes. Les vents au sol distinguent différents types de sécheresses, ce que la pluviométrie ne permettait pas. Ainsi donc, les mesures d’observation du vent fournies par les stations synoptiques aboutissent à des résultats homogènes et en conformité avec les connaissances antérieures issues principalement de l’analyse d’autres paramètres. Ces mesures météorologiques sont donc fiables et d’un intérêt certain. Comparer les observations météorologiques des vents avec les réanalyses 20CR, NNR-1, ERA-40 et ERA-Interim. Les séries mensuelles présentent de bonnes corrélations à Niamey et Maïné-Soroa, mais pas à Bilma. L’analyse du cycle annuel montre de fortes sur/sousestimations des vents par les réanalyses. L’évolution interannuelle des vents en été (JJA) et hiver (DJF) montre que ces discordances varient selon les vents, les stations, les périodes et les réanalyses. Au total, ce sont donc ERA-40 et NNR-1 qui sont les plus proches des observations alors que 20CR s’écarte le plus fortement. La comparaison des observations avec les mesures météorologiques assimilées par NCAR (SYNOP) indique que les faibles corrélations des réanalyses avec les mesures TCM pourraient être liées aux fichiers SYNOP en raison de l’importance des données manquantes ou erronées. Analyser les variations de la conséquence combinée des variations pluviométriques et des vents à travers la visibilité horizontale et les types de temps liés aux basses visibilités (chasses-sable, brumes de sable et brumes-sèches). Les variations interannuelles indiquent des baisses importantes de la visibilité en lien avec les variations de la pluviométrie. Mais l’augmentation des phénomènes météorologiques liés aux basses visibilités indique aussi un changement climatique plus précoce que ce qui est généralement admis sur la base de la seule évolution pluviométrique. Ces modifications concernent la zone saharienne, plus sensible à l’érosion éolienne, dès la fin des années 1950. Pour les stations sahéliennes, une première dégradation est visible vers 1970, puis une seconde au début des années 1980. Il est possible qu’une nouvelle dégradation observable uniquement à Niamey dans les années 1990 et 2000 soit d’origine anthropique. Analyser la relation vitesse du vent-visibilité horizontale au cours du cycle annuel. Compte tenu du gradient pluviométrique et de la position amont-aval des stations sur la trajectoire éolienne d’échelle continentale NE-SW, nous observons une évolution qui laisse supposer qu’interviennent d’autres facteurs. En effet, on passe progressivement d’un véritable cycle d’hystérésis à Maïné-Soroa en période humide à une forte relation binaire que vient à peine perturber une courte saison des pluies à Nguigmi en période aride. On peut donc supposer relation binaire : s’agit-il de la végétation ou d’un facteur anthropique ? |
Pagination / Nombre de pages: | 308 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/7938 |
Collection(s) : | Thèses soutenues |
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