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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/7691
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dc.contributor.advisorFekam Boyom, Fabrice-
dc.contributor.authorKengni Yande, Hubert-
dc.date.accessioned2022-03-11T09:29:18Z-
dc.date.available2022-03-11T09:29:18Z-
dc.date.issued2017-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/7691-
dc.description.abstractLes diarrhées d’origine infectieuse et non infectieuse constituent l’une des causes majeures de morbidité et de mortalité dans les pays pauvres. La diarrhée d’origine microbienne accroit le stress oxydatif par une surproduction des radicaux libres dans le sang et dont l’effet est néfaste sur l’organisme. Le contrôle de ce fléau passe entre autres par la neutralisation des agents pathogènes responsables à l’instar de certains microbes. Les mesures de contrôle des diarrhées ne sont pas toujours adéquates, et laissent des millions de patients en proie à la mort. Pour autant, les médicaments traditionnels améliorés qui pourraient être développés à partir des plantes médicinales utilisées pour le traitement des diarrhées constituent une alternative crédible pour éradiquer les diarrhées. Le présent travail consistait à explorer les feuilles, brindilles et écorces de Annona senegalensis, Anonidium mannii et Xylopia africana selectionnées sur la base d’une enquête bibliographique dans l’optique d’en determiner à terme les propriétés antidiarrhéiques. Les extraits bruts éthanoliques ont été préparés par macération des poudres d’organes dans de l’éthanol à 95% et ensuite testés et partitionnés de façon bio-guidée contre différents paramètres liés à la diarrhée. La partition des extraits a permis d’obtenir les fractions aqueuses et méthanoliques. Les extraits bruts ont été soumis au criblage phytochimique qualitatif selon les méthodes standards et les fractions d’intérêt (AmbrEtoH, XafeEtoH, AnsefeMeoH et AmbrMeoH) soumis au criblage phytochimique quantitatif à l’aide de la HPLC. L’activité antimicrobienne in-vitro des extraits et fractions a été évaluée par la méthode de micro dilution en milieu liquide. De plus, compte tenu du caractère aggravant de l’oxydation sur la diarrhée, l’activité antioxydante des extraits et fractions méthanoliques d’A. senegalensis a été évaluée vis-à-vis du DPPH, du NO et du Fe2+. Compte tenu des résultats obtenus, la fraction AnsefeMeoH qui était la plus prometteuse a été sélectionnée pour l’étude de la toxicité et de l’efficacité in vivo contre la diarrhée. Ainsi, la toxicité aiguë par voie orale à la dose unique de 2000 mg/kg a été évaluée chez les souris. La capacité à retenir la diarrhée induite par l’huile de ricin a été testée à des doses de 100, 200 et 400 mg/kg. Les effets in vivo sur les rats infectés par Escherichia coli entéropathogène (EPEC) ont été examinés à travers la charge fécale en EPEC, la variation du poids des rats ainsi que les paramètres biochimiques et hématologiques. Huit extraits bruts éthanoliques, 8 fractions aqueuses et 8 fractions méthanoliques ont été préparés. Les rendements d’extraction variaient de 0,003% à 16,720% par rapport au poids du matériel végétal de départ. Les classes de composés potentiellement doués d’activité xxxiii biologiques tels que les alcaloïdes, flavonoïdes, phénols, saponines, tanins, stéroïdes, triterpènes, glycosides cardiaques, anthocyanines et anthraquinones ont été détectées dans les extraits bruts. De plus, la HPLC a permis de détecter la présence des acides phénoliques et flavonoïdes entre autres, et d’indiquer les composés majoritaires présents dans les échantillons testés. Globalement, la partition des extraits bruts éthanoliques a contribué à l’accroissement de l’activité antimicrobienne des fractions, AnsefeMeoH étant la plus active sur les différentes souches de germes entéropathogènes et particulièrement sur E. coli (CMI égale à 2,5 mg/ml). Les extraits et les fractions d’A. senegalensis ont montré une activité antioxydante significative avec une CI50 variant de 1,5 à 167,0μg/ml contre le DPPH, de 0,53 à ˃ 200,00 μg/ml contre le NO, et de 2,07 à ˃ 200,00 μg/ml contre Fe2+. Par ailleurs, AnsefeMeoH n’a induit aucun signe de toxicité aiguë chez les souris à la dose de 2000 mg/kg de poids corporel. Le potentiel anti diarrhéique a montré une corrélation positive avec la dose de la fraction AnsefeMeoH, 400 mg/kg étant la dose la plus intéressante comparativement au témoin négatif. La fraction AnsefeMeOH a également provoqué un fléchissement statistiquement significatif de la courbe de la charge fécale en EPEC chez les rats traités comparativement au témoin négatif. Au terme de ce travail, on peut retenir que la fraction AnsefeMeoH a montré des propriétés intéressantes vis-à-vis des oxydants, des microbes, et des diarrhées. De plus elle a montré une innocuité en administration aiguë à la dose de 2000 mg/kg chez les souris. Elle se distingue par conséquent comme un candidat sérieux pouvant servir comme socle pour la formulation d’un médicament traditionnel amélioré (MTA) efficace contre les diarrhées et le stress oxydatif.fr_FR
dc.format.extent224fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectAnti diarrhéiquefr_FR
dc.subjectAntimicrobienfr_FR
dc.subjectAntioxydantfr_FR
dc.subjectAnnona senegalensisfr_FR
dc.subjectAnonidium manniifr_FR
dc.subjectXylopia africanafr_FR
dc.titleActivité anti-diarrhéique de trois plantes camerounaises de la famille des Annonaceae: Anonidium mannii Oliv., Xylopia africana (Benth) Oliv. Et Annona senegalensis Pers.fr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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