Approches didactiques et pratiques de l’enseignement-apprentissage en histoire au second cycle de l’enseignement secondaire général au Cameroun: enjeux, état des lieux, faiblesses et perspectives

Abstract

« Approches didactiques et pratiques de l’enseignement-apprentissage en histoire au second cycle de l’enseignement secondaire général au Cameroun: enjeux, état des lieux, faiblesses et perspectives », tel est le libellé de notre thème de Master en Sciences de l’éducation, spécialisé en Didactique de l’histoire. En effet, au regard de la mouvance actuelle dans l’univers éducatif camerounais, et au vu de l’actualité marquant ce milieu depuis près d’une décennie, la question de la ou des approches prescrites et utilisées dans ce domaine reste un véritable débat et un chantier aux nombreuses difficultés. De prime abord, cela se constate facilement dans la mesure où, c’est au moment où les inspecteurs régionaux et nationaux multiplient les séminaires pédagogiques pour vulgariser les méthodes de la pédagogie active en mettant l’accent sur la place centrale de l’élève en tant qu’auteur ou constructeur de son propre savoir à partir d’une orientation édictée par la PPO, qu’une nouvelle approche (APC) surgit et fait l’actualité pédagogique et didactique dans notre univers éducatif au détriment de celle qui a été au préalable amorcée. Au fait de s’intéresser pour le moment au cycle d’observation, l’APC nous donne plutôt l’occasion de questionner, ou encore de rentrer dans les profondeurs de ce qui a été amorcé avant, à savoir la PPO, dans un cycle qui est exempt de cette nouvelle pratique – au Cameroun en tout cas – à savoir le second cycle de l’enseignement secondaire général. Ainsi, au bout d’une investigation sur le terrain, il ressort que les méthodes de la pédagogie active soutenues par la PPO n’ont pas eu le temps de faire leurs preuves au moment où elles tendent à être complètement remplacées par l’APC. Ce qui donne lieu de croire qu’un réel état des lieux de la PPO, des problèmes qui la concerne et même des éventuelles mesures de remédiation n’a pas été fait avant la décision de s’en débarrasser. Or, le présent travail permet de se rendre à l’évidence qu’il ne s’agirait pas d’un problème d’approche, mais des moyens nécessaires dont l’une ou l’autre doit disposer dans le but d’une application réelle et ntégrale. De ce fait, le passage de la PPO à l’APC risque de retracer le parcours des causes qui créeraient les mêmes effets en ce qui concerne les problèmes observés dans l’enseignement-apprentissage en histoire au second cycle de l’enseignement secondaire général au Cameroun.