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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/5328
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dc.contributor.advisorThonneau, Patrick-
dc.contributor.advisorTraissac, Pierre-
dc.contributor.advisorCalvez, Thierry-
dc.contributor.authorEdéa, Odilon Bolanlé-
dc.date.accessioned2021-10-05T14:40:29Z-
dc.date.available2021-10-05T14:40:29Z-
dc.date.issued2019-04-09-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/5328-
dc.description.abstractLes urgences se révèlent de plus en plus comme la principale porte d’entrée dans les structures publiques de santé partout dans le monde. Les services d’urgences assistent à une hausse constante de leurs activités due à plusieurs facteurs. Au Sénégal, des efforts sont consentis par les gouvernements successifs en vue d’améliorer la prise en charge des patients admis aux urgences. Ce document propose une analyse situationnelle de la gestion des urgences au Sénégal. Une étude transversale et descriptive des services d’accueil d’urgence déroulée en avril 2018 a permis d’établir la situation de la gestion des urgences. Basée sur l’exploitation de données recueillies auprès des services d’accueil d’urgence (SAU) des établissements hospitaliers de niveaux 2 et 3, cette étude a consisté à comparer les données du terrain aux normes validées par le Ministère de la Santé afin d’apprécier le niveau de respect des normes et de dégager le gap à combler pour chacun des domaines considérés. Il ressort de l’étude que seulement 28 des 37 établissements publics de santé existant disposaient d’un SAU. En dehors des médicaments d’urgence, les SAU n’étaient aux normes maximalistes pour aucun des autres domaines pris en compte par notre étude. Les infrastructures et équipements étaient insuffisants dans les SAU. Il en est de même des ressources humaines qui ont présenté entre autres un déficit de 19 médecins urgentistes, 55 médecins généralistes et de 41 infirmiers pour les services d’urgences existants. Le système de communication et de régulation étaient en deçà des normes validées par le Ministère de la Santé. En matière de gouvernance, seulement un hôpital disposait de procédures de prise en charge des urgences. Moins de la moitié (43%) des hôpitaux transmettaient mensuellement leurs rapports sur la gestion des urgences et la réalisation d’audit de décès n’était pas effective dans 97% des hôpitaux. Néanmoins, en ce qui concerne les médicaments d’urgence, 97% des hôpitaux disposaient des médicaments d’urgence conformes à la liste homologuée par le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Les insuffisances relevées par la présente étude contribuent à un engorgement des services d’urgences et participent au rallongement du délai d’attente des usagers, avec comme corolaire des pertes en vies humaines. Afin de parvenir à une meilleure gestion des services d’urgence, deux modèles sont préconisés: le modèle d’organisation « Performances d’accès aux soins de santé » et le modèle de prédiction de la fréquentation des services d’urgence « Autoregressive integrated Moving Average ».fr_FR
dc.description.abstractEmergencies are increasingly proving to be the main gateway to public health facilities around the world. Emergency services are witnessing a steady increase in their activities due to several factors. In Senegal, efforts are being made by successive governments to improve the care of patients admitted to emergency departments. This document provides a situational analysis of emergency management in Senegal. A cross-sectional and descriptive study of emergency reception services conducted in April 2018 established the situation of emergency management. Based on the use of data collected from emergency services (EDs) in level 2 and 3 hospitals, this study compared field data with standards validated by the Ministry of Health in order to assess the level of compliance with the standards and identify the gap to be filled for each of the areas considered. The study found that only 28 of the 37 existing public health facilities had an ED. Apart from emergency drugs, EDs were not at maximalist standards in any of the other areas covered by our study. Infrastructure and equipment were insufficient in the EDs. The same is true of human resources, which showed, among other things, a deficit of 19 emergency doctors, 55 general practitioners and 41 nurses for existing emergency services. The communication and regulation system was below the standards validated by the Ministry of Health. In terms of governance, only one hospital had emergency management procedures in place. Less than half (43%) of hospitals reported monthly on emergency management and death audits were not effective in 97% of hospitals. Nevertheless, with regard to emergency medicines, 97% of hospitals had emergency medicines in accordance with the list approved by the Ministry of Health and Social Action. The shortcomings identified in this study contribute to overcrowding in emergency services and contribute to longer waiting times for users, with the consequent loss of human lives. In order to achieve better management of emergency services, two models are recommended: the "Performances d'accès aux soins de santé" organizational model and the "Autoregressive integrated Moving Average" model for predicting emergency service attendance.en_US
dc.format.extent38 p.fr_FR
dc.publisherUniversité Senghorfr_FR
dc.subjecturgencesfr_FR
dc.subjectgestion hospitalièrefr_FR
dc.subjectsanté publiquefr_FR
dc.subjectSénégalfr_FR
dc.titleAnalyse situationnelle de la gestion des urgences hospitalières dans les structures publiques de santé du Sénégalfr_FR
dc.typeThesis
Collection(s) :Mémoires soutenus

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