Femmes rurales et scolarisation des jeunes filles dans l’Arrondissement d’Evodoula 1951-2000 : approche historique

Abstract

Le sujet qui fait l’objet de la présente étude est centré sur la contribution de la femme rurale dans la scolarisation de la jeune fille d’Evodoula. Ainsi, il est question pour nous de montrer comment s’organise les femmes rurales de cet arrondissement et les différentes activités auxquelles elles se livrent afin d’assurer la scolarisation de la jeune fille. Alors il convient de noter que ces femmes rurales procèdent par une diversification des activités pouvant leur procurer des revenus notamment la vente des produits issus de la culture des champs, la vente alternée des fruits provenant de la production de certains arbres fruitiers se trouvant dans les concessions ; outre ces produits agricoles, la femme rurale de cette localité pratique aussi le petit élevage qui représente une source de revenus non négligeable. La femme rurale s’adonne également au petit commerce pendant son temps de repos par la vente des produits de première nécessité et à la vente des boissons de consommation. Il faut dire que c’est de cette façon que la femme rurale s’organise dans ses diverses activités à but lucratif qui lui permettent de financer les études de la jeune fille d’Evodoula. Grâce à cette scolarisation assurée par la femme rurale, la jeune fille d’Evodoula a réussi graduellement à s’intégrer dans la société en trouvant un emploi noble ; cet emploi lui permet d’être autonome, épanouie et aussi de prendre soin de ses cadets. Cependant, la femme rurale dans son initiative de prise en charge de la scolarisation de la jeune fille gagnerait plus à adopter de nouvelles techniques agricoles en s’intéressant aux cultures de nouvelles générations et à modérer la culture des arachides par exemple qui demande plus d’efforts physiques.