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https://hdl.handle.net/20.500.12177/4495
Titre: | La culture du concombre et l’incidence socio-économique dans l’arrondissement de Mvengue (1959-2011). |
Auteur(s): | Ayié, Suzanne |
Directeur(s): | Essomba, Philippe Blaise |
Mots-clés: | Culture du concombre Incidence socio-économique Cameroun 1959-2011 |
Date de publication: | 2016 |
Editeur: | Université de Yaoundé I |
Résumé: | L’étude sur ꞌꞌla culture du concombre et l’incidence socio-économique dans l’arrondissement de Mvengue (1959-2011)ꞌꞌ se comprend dans un espace caractérisé par une forte diversité physique et humaine. Cette étude dévoile les techniques de production, de consommation, de commercialisation du concombre et son impact socio-économique dans la localité. La culture du concombre existe à Mvengue depuis la période de l’établissement des peuples de cette zone. Cette culture obéit à un calendrier saisonnier très précis et se cultive dans des champs appelés essep et assan uniquement pendant les années paires. Après environ huit mois, les graines de concombres, enfuies dans le sol, devenues matures sous forme de cabosses sont prêtes à la récolte et transportées vers les villages. Séchées et décortiquées, les graines de concombre constituent un aliment fort apprécié par de nombreuses personnes dans l’arrondissement et dans l’étendue du territoire camerounais. Au travers de multiples mets, le concombre apporte à l’organisme des nutriments essentiels permettant à l’Homme de rester en santé. Il permet aussi de soigner certains maux et sert de matière première à de nombreuses industries. Cette étude montre aussi que le concombre est une plante commerciale. Il intègre les circuits de commercialisation à travers plusieurs méthodes de vente sous la houlette des intermédiaires ou Bayam-sellam. De nombreux bénéfices générés par ce produit permettent non seulement aux producteurs, mais davantage aux revendeurs des grandes villes de vivre du fruit de leur travail. Aux cultivateurs la vente du concombre permet d’assurer la scolarité des enfants et d’améliorer leur cadre de vie. C’est un moyen de lutte contre le chômage et un facteur d’autonomisation de la femme. Toutefois, l’enclavement de Mvengue reste un handicap majeur à l’essor réel de cette culture dans la zone. |
Pagination / Nombre de pages: | 148 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/4495 |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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