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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/4337
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dc.contributor.advisorKoffi, Béné Jean-Claude-
dc.contributor.authorKouakou, Claude-Victorien-
dc.date.accessioned2021-09-02T09:28:56Z-
dc.date.available2021-09-02T09:28:56Z-
dc.date.issued2019-06-11-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/4337-
dc.description.abstractLa Côte d’Ivoire fait partie de la zone tropicale avec une biodiversité fascinante. Cependant, son économie essentiellement basée sur l’agriculture a conduit à une dégradation et une perte des milieux forestiers au détriment des plantations agricoles. Ainsi dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire, en dehors des aires protégées, il ne reste que des fragments de forêts qui pourraient être les derniers refuges de la faune subsistante en général et des primates en particulier. Il est donc important de dresser l’inventaire biologique des fragments forestiers pour la conservation de la biodiversité en général et des primates en particulier. Cette étude vise à (i) inventorier les espèces de primates, à (ii) évaluer leur statut de conservation puis à (iii) déterminer leur importance pour les populations riveraines et à (iv) identifier les conflits éventuels Homme-singes dans la région. La méthodologie utilisée a consisté d’abord en des enquêtes auprès des populations riveraines de ces fragments de forêt pour avoir une idée générale des espèces de singes dans la région et les forêts qui les abritent. Ensuite des prospections pédestres ont été organisées dans les forêts identifiées au cours des enquêtes. Au terme de cette étude, 7 espèces de singe ont été révélées par les enquêtes et 811 indices de présence de singes appartenant à deux espèces (Cercopithecus lowei et Cercopithecus petaurista) dont 55 individus dans la forêt sacrée et 21 dans les forêts villageoises ont été confirmées. La probabilité de rencontre de ces singes augmente des bordures au centre des fragments forestiers excepté la forêt sacrée. Parmi les espèces de singe révélées par les études seules Cercopithecus lowei et Cercopithecus petaurista sont fréquentes au niveau local, quatre sont intégralement protégées (Annexe I) et trois sont partiellement protégées (Annexe II) au plan national. Au niveau international, trois espèces (Pan troglodytes verus (EN) et Piliocolobus badius (EN) sont en danger selon la liste rouge de l’UICN. Les singes représentent un repère culturel et une source de revenue pour les villageois. Cependant les conflits homme-singes surviennent dans les champs et les foyers à proximité de la forêt sacrée. Malgré l’existence de ces conflits les forêts qui les abritent, telles que la forêt sacrée, sont de bons exemples de traditions locales qui contribuent au sauvetage de la flore et de la faune. Toutefois, la protection accordée à ces forêts connaît des limites. Pour assurer une gestion durable de ces forêts, il convient d’impliquer l’ensemble des acteurs, notamment les scientifiques, les forestiers et les populations locales.fr_FR
dc.format.extent132fr_FR
dc.publisherUniversité Jean Lorougnon Guede de Daloafr_FR
dc.subjectprimates, forêt sacrée, Gbétitapéa, fragment forestier, forêt villageoise, conflit Homme-singe, activité anthropiquefr_FR
dc.titleImportance des fragments de forêt dans la conservation des primates non-humains en côte d’ivoire : cas de la forêt sacrée et des forêts villageoises à gbétitapéa dans la région du haut-sassandra.fr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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