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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/2259
Titre: La contribution de l’évaluation du Paysage à la sécurité alimentaire en zone sahélienne : le cas de Bogo dans l’Extrême Nord du Cameroun
Auteur(s): Kamga, A.
Tchindjang, M.
Chiewouo, K. I. F.
Njombissie, P.I.
Nyemeck, M. M. L.
Mots-clés: Bogo
consultations communautaires
RIFFEAC
Initiative Satoyama
environnement naturel
écologie du paysage
COMDEKS
changements environnementaux
Cameroun
Date de publication: oct-2015
Editeur: Réseau des Institutions de Formation Forestière et Environnementale d'Afrique Centrale - RIFFEAC
Résumé: Les paysages sont des combinaisons d’éléments d’origine physique avec la superposition culturelle de la présence humaine. Ils reflètent ainsi les interrelations entre les changements environnementaux, les tendances et modèles socio-économiques ainsi que les changements politiques. L’approche paysagère repose sur les principes de divers systèmes de gestion des ressources naturelles qui reconnaissent la valeur des différents services écosystémiques pour de multiples parties prenantes et sur comment ces principes les conduisent à poursuivre différents objectifs d’utilisation des terres ou des stratégies de subsistance. Cette approche s’est élargie aux préoccupations sociétales liées à la conservation et au développement durable, y compris une intégration accrue des objectifs de réduction de la pauvreté, de production agricole et de sécurité alimentaire, en mettant l’accent sur la gestion adaptative, l’implication des parties prenantes pour des buts multiples. Les paysages sains et diversifiés sont plus résilients voire résistants aux aléas. Ils permettent ainsi de réduire la vulnérabilité et l’exposition des populations aux risques naturels (sécheresse, pluies intenses et inondations) et aux changements climatiques. Renforcer la résilience des paysages est un processus qui doit être soutenu par l’amélioration de la participation du public voire des communautés locales et l’appropriation par les institutions locales qui favorisent l’action collective. Dans les zones exposées aux risques en milieu rural, les petits exploitants agricoles, les petits éleveurs et les pauvres sont les principaux agents de la construction des paysages résilients dans les communautés et ils œuvrent finalement à une transformation sociétale plus large. Par conséquent, si le paysage est bien évalué, la sécurité alimentaire s’en trouvera améliorée. Cet article, en s’appuyant sur des consultations communautaires centrées sur l’écologie du paysage, décrit les bénéfices que l’on peut tirer de l’Initiative Satoyama dans l’arrondissement de Bogo. La méthodologie employée s’appuie sur l’exploitation des fiches des indicateurs conçues par le PNUD. Elle permet de toucher 4 grands domaines dans lesquels le paysage a été évalué. Les résultats montrent la prise de conscience des populations et leur volonté affichée de préserver leur environnement naturel afin de devenir plus résilientes aux difficultés et dangers qu’ils affrontent dans leur milieu. En outre, des projets implémentés après de telles consultations deviennent durables.
Pagination / Nombre de pages: 35-53
URI/URL: https://dicames.online/jspui/handle/20.500.12177/2259
Collection(s) :Articles publiés dans des revues à comité scientifique

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