DICAMES logo

Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/1913
Titre: Risques pour la santé et la sécurité des ouvriers intervenant dans la chaine de transformation du bois dans quelques menuiseries artisanales des arrondissements de Yaoundé 6, 4, 3, 2 dans la Région du Centre au Cameroun
Auteur(s): Awona, S.
Jiofack, R.
Mbouwe, I.
Foe, B.
Choungo, P.
Mots-clés: Santé au travail
Facteurs de risques
Sécurité au travail
Evaluation des risques
Risques
Menuiseries
Date de publication: 15-oct-2020
Editeur: Reseau des Institutions de Formation Forestière et Environnementale d'Afrique Centrale (RIFFEAC)
Résumé: Les exploitants artisanaux possèdent 86% du marché de bois dans la ville de Yaoundé générant ainsi une recrudescence des menuiseries artisanales informelles. Le caractère informel de l’activité présagerait une négligence de l’aspect santé et sécurité de ses ouvriers. L’objectif de l’étude a donc été d’évaluer les risques pour la santé et la sécurité des ouvriers desdites menuiseries. Ceci, suivant la méthode d’évaluation des risques de l’Institut National de la Recherche et de la Sécurité (INRS) pour la prévention des accidents de travail et des maladies professionnelles. Pour cela, une enquête exploratoire a été menée auprès de 50 ouvriers de 6 menuiseries artisanales dans 4 arrondissements de la capitale afin de recueillir des informations sur leurs conditions de travail. Les résultats obtenus révèlent que les risques liés à l’usage des machines dangereuses, causant des dommages tels que les coupures de doigt (62%), les lésions oculaires (12%) et la perte de doigt (6%), sont répertoriés. Egalement, il est à noter que 95% des ouvriers ressentent des effets indésirables sur leur santé tels que l’irritation des yeux, les saignements nasaux, les éruptions cutanées lors des opérations de transformation du bois des espèces telle que Baillonnella toxisperma et Piptadeniastrum africanum principalement. En ce qui concerne la gestion de la sécurité et la santé au travail dans les menuiseries, il ressort que le port des Equipements de Protection Individuelle (EPI) est la seule mesure mise en œuvre par les employeurs. Cependant, les EPI sont peu portés par les ouvriers qui, par ailleurs, jugent ces équipements inappropriés voire inconfortables. Les contraintes financières et le manque d’expérience des ouvriers sont respectivement les principaux obstacles et facteurs des risques identifiés. Des méthodes préventives ont été préconisées sur le plan organisationnel, technique et humain.
Pagination / Nombre de pages: 82-87
URI/URL: https://dicames.online/jspui/handle/20.500.12177/1913
Autre(s) identifiant(s): https://doi.org/10.5281/zenodo.4044177
Collection(s) :Articles publiés dans des revues à comité scientifique

Fichier(s) constituant ce document :
Fichier Description TailleFormat 
Art. Awono S. et al. pp82-87 RSTFEBC_ISSN 2409-1693_eISSN 2412-3005_-RIFFEAC-Volume 15.pdf912.71 kBAdobe PDFMiniature
Voir/Ouvrir


Tous les documents du DICAMES sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.