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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/1879
Titre: Environmental impacts from overuse of chemical fertilizers and pesticides amongst market gardening in Bamenda, Cameroon
Auteur(s): Kouamé, C.
Tchindjang, M.
Chagomoka, T.
Drescher, A. W.
Kamga, A.
Mots-clés: Rural-urban continuum
Cameroon
Bamenda
Vegetable production
Agricultural fertilizers and chemicals
Gardening
Environmental impact
RIFFEAC
Date de publication: oct-2013
Editeur: Réseau des Institutions de Formation Forestière et Environnementale d'Afrique Centrale - RIFFEAC
Résumé: It is predicted that by the year 2050, majority of Africans will living in urban area. In Cameroon, urbanization rate radically evolved from 37.8 % in 1987 to 52.0 % in 2010 and projections for 2030 show that 2 out of 3 Cameroonians will live in urban areas. Such a situation will outstrip job creation and the capacity of Africans governments to control and provide essential infrastructure. It will also an increase of unemployment as well as underemployment, poverty, food insecurity and health risks among those living in and around cities. Urban and peri-urban agriculture appear to be a better response to these challenges, as observed in the case of Bamenda, where local productions around the town (rural urban continuum) remain essential to feeding citizens. However, environmental impacts studies have not been carried out to examine qualitative and quantitative positive impacts of these activities centered on crop production, mainly production of leafy traditional vegetables around the cities. The actual context of sustainable development requires a better understanding between the vegetable gardening and the environment, which was the main focus of research. An environmental impact assessment based on gardeners’ inputs was conducted along the rural-urban continuum of Bamenda in the northwest Region Cameroon. A survey questionnaire was administered among 150 growers divided equally in rural and peri-urban areas. The survey strongly insisted on the determination of active composition, families and chemical classes using the Phytosanitary Index ACTA, as well as the list of Cameroon registered pesticides. Data on environmental impacts were processed and analyzed through the Leopold and Fecteau matrices. Two variables were used for this: original impacts factorial (crop management) and production systems. The main results show that the majority of gardeners were young (34.67 %) of 30 to 40 years age group. most of the gardeners in urban areas (88%) grow vegetables in home gardens of smaller size (less than 0.05 ha) while in peri-urban area, 76 % of respondents have farms measuring between 0.1 to 0.25ha located near their homes. In rural areas, the majority of growers (48 %), operating away from their habitat, owned farms larger or equal to 0.25 ha. Among the chemical used in production systems on the continuum were Carbonates and Thiocarbonates (35 %) followed by organophosphate (21 %), unidentified Pyrethroids synthetic components (17 %) and organochlorines (4 %). The threshold of environmental impacts criticality is established and appears greater or equal to the average value of 16 in the rating scale. The results of this survey confirmed that there was an uncontrolled use of chemical fertilizers on vegetables throughout the rural-urban continuum of Bamenda. The study identified lack of training and gardeners’ sensitization as well as the non-compliance to the legal texts relating to the safe use of chemical fertilizers and chemicals, as the aggravating factors and causes of environmental damage around rural-urban Bamenda.Il est prévu que d’ici 2050, la majorité des Africains vivront en milieu urbain. Au Cameroun, le taux d’urbanisation a radicalement évolué, passant de 37,8% en 1987 à 52,0% en 2010 et les projections pour 2030 montrent que 2 Camerounais sur 3 vivront dans des zones urbaines. Une telle situation sera supérieure à la création d’emplois et à la capacité des gouvernements africains à contrôler et à fournir l’infrastructure essentielle. on assistera également à une augmentation du chômage ainsi que du sous-emploi, l’accentuation de la pauvreté, l’insécurité alimentaire et des risques de santé chez les personnes vivant dans les centres urbains et périurbains. L’agriculture urbaine et périurbaine semble être une meilleure réponse à ces défis, comme on l’observe dans le cas de Bamenda, où les productions locales autour de la ville (continuum urbain-rural) restent indispensables à l’alimentation des citoyens. Cependant, des études d’impacts environnementaux n’ont pas été menées pour examiner les impacts qualitatifs et quantitatifs positifs de ces activités centrées sur la production agricole, principalement la production de légumes traditionnels autour des villes. Le contexte actuel du développement durable exige une meilleure compréhension des relations entre les cultures maraîchères et de l’environnement, ce qui était l’objectif principal de la recherche. Une évaluation de l’impact environnemental de ces cultures au milieu des producteurs a été réalisée le long du continuum rural-urbain de Bamenda dans la région du nord-ouest Cameroun. Un questionnaire a été administré auprès de 150 producteurs répartis également dans les zones rurales et périurbaines. L’enquête a fortement insisté sur la détermination de la masse active, les familles et les classes chimiques en utilisant le phytosanitaires Index ACTA, ainsi que la liste des pesticides homologués au Cameroun. Les données sur les impacts environnementaux ont été traitées et analysées par la matrice de Léopold et la grille de Fecteau. Deux variables ont été utilisées pour cela: impacts originaux factoriels (gestion des cultures) et les systèmes de production. Les principaux résultats montrent que la majorité des producteurs étaient jeunes avec 34,67% situés dans la tranche de 30 à 40 ans. La plupart des agriculteurs dans les zones urbaines (88%) cultivent des légumes dans les jardins familiaux de plus petite taille (moins de 0,05 ha), tandis que dans la zone périurbaine, 76% des répondants ont des parcelles mesurant entre 0,1 à 0.25ha et situées à proximité de leur domicile. Dans les zones rurales, la majorité des producteurs (48%), travaillent loin de leur habitation dans des champs de superficie supérieure ou égale à 0,25 ha. Parmi les produits chimiques utilisés dans les systèmes de production dans ce continuum on relève des carbonates et thiocarbonates (35%), suivis par les pesticides organophosphorés (21%), les pyréthroïdes synthétiques à composants non identifiés (17%) et les organochlorés (4%). Le seuil des impacts environnementaux de criticité établie est supérieur ou égal à la valeur moyenne de 16 dans l’échelle de cotation. Les résultats de cette enquête ont confirmé qu’il y avait une utilisation incontrôlée des engrais chimiques sur les légumes tout au long du continuum rural-urbain de Bamenda. L’étude a identifié le manque de formation et de sensibilisation des maraichers ainsi que la non-conformité aux textes juridiques relatifs à la sécurité dans l’utilisation des engrais et des produits chimiques, comme des facteurs aggravants et les causes de dégradation de l’environnement autour de Bamenda rurale-urbaine.
Pagination / Nombre de pages: 8-24
URI/URL: https://dicames.online/jspui/handle/20.500.12177/1879
Collection(s) :Articles publiés dans des revues à comité scientifique

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