DICAMES logo

Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/12930
Affichage complet
Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.advisorZahonogo, Pam-
dc.contributor.authorKini, Janvier-
dc.date.accessioned2025-07-29T15:36:19Z-
dc.date.available2025-07-29T15:36:19Z-
dc.date.issued2016-02-18-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/12930-
dc.description.abstractL’insécurité alimentaire dans le monde, sur toutes ses dimensions, apparaît comme un étau chronique et largement répandu en Afrique Subsaharienne et particulièrement au Burkina Faso. Ce phénomène est reconnu relever de la faible productivité et de l’inefficience des exploitations agricoles familiales traditionnelles. Face à ce problème, l’Etat a entrepris une politique de promotion de l’agrobusiness encore appelé entreprenariat agricole afin de parvenir à la sécurité alimentaire dans le pays. Sur le plan théorique, ce positionnement de l’Etat peut s’expliquer à travers la théorie marginaliste de l’école néoclassique ainsi que les théories de l’innovation induite. Mais, en même temps, la théorie de l’économie paysanne de Chayanov et celle de la transformation de l’exploitation traditionnelle de Schultz exigent plus de prudence pour de telles politiques. Il s’impose alors de se demander si cette politique pourrait atteindre les objectifs escomptés en termes de lutte contre l’insécurité alimentaire. Ainsi, cette thèse a pour principal objectif de faire une analyse comparée de la contribution de l’agrobusiness et de l’exploitation agricole traditionnelle à la sécurité alimentaire au Burkina Faso. Pour y arriver, une première approche a d’abord été de concevoir un indice de sécurité alimentaire en se basant sur les indicateurs de sécurité alimentaire proposés par la FAO, le FIDA et le PAM. Cet indice est multidimensionnel comportant quatre composantes. Ensuite, l’on a utilisé un modèle de partition endogène pour contrôler le biais d’endogénéité lié à l’échantillon des ménages en présence. Ce modèle de sélection de Heckman a permis d’estimer un Probit pour déterminer les facteurs influençant le statut agricole des ménages. A la suite, un modèle à équations multiples a été estimé pour analyser les déterminants de la sécurité alimentaire étant donné le statut agricole des ménages. Les résultats obtenus des estimations montrent que le niveau de technologie utilisée est un facteur déterminant du statut d’agrobusiness des ménages. Le coût des intrants est également un facteur important du statut d’agrobusiness des ménages de même que les superficies exploitées en cultures de rente et céréalières. Les déterminants de la sécurité alimentaire chez les agrobusiness sont essentiellement les ventes et les quantités des cultures de rente. Chez les non agrobusiness, en plus des facteurs identifiés pour les agrobusiness, l’on relève la taille des ménages, le revenu non agricole comme les principaux déterminants de leur sécurité alimentaire. Les résultats des estimations montrent que l’agrobusiness accroît de façon substantielle le niveau de sécurité alimentaire comparativement à l’exploitation traditionnelle.fr_FR
dc.format.extent139fr_FR
dc.publisherUniversité Ouaga IIfr_FR
dc.subjectExploitation agricolefr_FR
dc.subjectAgrobusinessfr_FR
dc.subjectsécurité alimentairefr_FR
dc.subjectprobitfr_FR
dc.titleStatut agricole des ménages et sécurité alimentaire au Burkina Fasofr_FR
dc.typeThesis
Collection(s) :Thèses soutenues

Fichier(s) constituant ce document :
Fichier Description TailleFormat 
N°_107_Thèse_Kini Janvier.pdf993.05 kBAdobe PDFMiniature
Voir/Ouvrir


Tous les documents du DICAMES sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.