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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/12770
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dc.contributor.advisorNdobegang Mbapndah, Michael-
dc.contributor.authorNchotu Ngwa, Divine-
dc.date.accessioned2025-06-09T09:36:37Z-
dc.date.available2025-06-09T09:36:37Z-
dc.date.issued2023-04-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/12770-
dc.description.abstractCette thèse explore l‟implication des autorités traditionnelles des Bamenda Grassfields (actuellement dans la région du Nord-Ouest du Cameroun) dans les processus administratifs et de gouvernance, tant pendant la période coloniale que post-coloniale. Elle analyse particulièrement les stratégies et les méthodes mises en œuvre par les administrations successives pour intégrer les chefferies traditionnelles dans le cadre de l‟administration moderne, ainsi que les réponses des chefs traditionnels aux opportunités et défis soulevés par ces administrations. En se concentrant spécifiquement sur la région des Bamenda Grassfields, cette étude met en lumière les transformations profondes qu‟a subies la chefferie traditionnelle et leurs répercussions sur la gouvernance contemporaine. L‟argument central de cette recherche est que la notion de modernité est relative et se rapporte davantage à des contextes historiques et géographiques spécifiques. En effet, des éléments traditionnels persistent dans le moderne, tout comme des traces du passé dans le contemporain. Les discours sur la modernité reflètent ainsi le désir des administrateurs de réformer, améliorer et adapter les pratiques existantes pour répondre aux défis sociaux et aux exigences du changement. Les sources utilisées pour cette thèse proviennent d‟une recherche approfondie, combinant des documents primaires, secondaires et tertiaires. L‟analyse des sources secondaires a permis d‟identifier des travaux récents et pertinents, tels que des thèses, des articles scientifiques et des ressources disponibles dans les centres de recherche et bibliothèques des universités de Buea, Bamenda et Yaoundé, facilitant ainsi l‟élargissement des arguments historiques et l‟affinement des bases théoriques. L‟exploitation des archives, couvrant à la fois la période coloniale et post-coloniale, a été essentielle pour la compréhension du sujet, tout comme les entretiens réalisés avec des acteurs historiques et des responsables administratifs, tant anciens que contemporains. Structurée de manière chronologique, l‟étude permet de mieux saisir l‟utilisation du vocabulaire central à la thèse. Elle contribue à l‟analyse de la manière dont les systèmes administratifs dits traditionnels et modernes peuvent coexister tout en préservant la valeur et la pertinence de l‟institution de la chefferie traditionnelle dans les Bamenda Grassfields. En conclusion, cette recherche montre que l‟institution de la chefferie et son système administratif représentent des éléments résilients du patrimoine culturel africain, qui méritent d‟être valorisés et utilisés de manière durable, plutôt que d‟être dénigrés ou instrumentalisés à des fins opportunistes.fr_FR
dc.format.extent348fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé 1fr_FR
dc.subjectAutorités traditionnellesfr_FR
dc.subjectChefferie traditionnellefr_FR
dc.subjectProcessus administratifs et de gouvernancefr_FR
dc.subjectNord-Ouest du Camerounfr_FR
dc.titleToward integrating traditional rulership into modern governance in the Bamendafr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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