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https://hdl.handle.net/20.500.12177/12759
Titre: | Gender in plantation agriculture in the former british southern Cameroons 1916-2002 |
Auteur(s): | Ntobo Ngwayi, Bongfen |
Directeur(s): | Ankiambom, Linda Lawyer Anjoh Frii-Manyi, Rose Ndobegang Mbapndah, Michael |
Mots-clés: | Plantation Main d’œuvre, “Southern Cameroons” Emploi Rémunération Opposition Tâches |
Date de publication: | 8-mai-2024 |
Editeur: | Université de Yaoundé 1 |
Résumé: | Cette étude, intitulée le genre dans l’agriculture de plantations dans l’ancien “British Southern Cameroons” se focalise sur l’histoire et le processus d’emploi des ouvriers hommes et femmes dans le secteur agricole des plantations. La problématique centrale est qu’il y avait une discrimination non fondée dans le recrutement des ouvriers. Cette discrimination allait même au-delà de la rémunération, la distribution des tâches, les structures d’accueil d’où une réelle compétition pour recruter les ouvriers. Pour mener à bien cette étude, de nombreuses sources primaires et secondaires ont été exploitées. Parmi les sources primaires, on compte les interviews menées auprès de personnalités du secteur des plantations. Il y avait aussi l’exploitation des documents venant des archives publiques et privées. Les données et les lettres ont été analysées, utilisées et interprétées pour une meilleure compréhension. Les sources secondaires comptent les documents publiés et non publiés. En plus, les Nouvelles Technologies d’information et de la communication ont été exploitées. La méthodologie utilisée est narrative et s’appuie sur la diachronique et la synchronique. Les théories mobilisées sont celles de Ricardo sur la localisation agricole et celle de Smith sur la théorie subjective de la valeur. La confrontation des sources et tout un travail de réflexion ont abouti aux résultats suivants : Recrutement discriminatoire de la main d’œuvre, entretien moyen des plantations, affectation des ouvrières dans les tâches moins lucratives. Ainsi, il y avait le chauvinisme masculin dans les plantations. En effet, une majorité d’ouvrières gagnaient des salaires plus bas et n’arrivaient pas à subvenir à leurs besoins journaliers. Les hommes et les femmes étaient recrutés comme main d’œuvre avec une tendance de femmes ayant les tâches les moins lucratives et traditionnellement féminines dans les plantations ; la presque totalité de postes de responsabilité étant réservés aux hommes. Ainsi, ces ouvrières étaient considérées comme une main d’œuvre de seconde classe dans la politique économique au sein de ces plantations. C’est comme si le travail des ouvrières était négligeable puis qu’on leur donnait des tâches minables telles que la cueillette, la collecte, le désherbage et le balayage, au contraire des hommes à qui on donnait des postes comme directeurs d’usine ou superviseurs généraux. La plupart d’ouvrières était des veuves qui vivaient seules. Elles occupaient seulement les chambres dans les camps, ce qui les rendait vulnérables. Il y avait une opposition constante et permanente entre les ouvriers contre cette nouvelle classe d’employés qui montrait les qualités de leader de la femme dans les plantations et dans la société d’une part et d’autre part une résistance générale menée par les ouvrières et les ouvriers contre l’administration des grandes plantations. |
Pagination / Nombre de pages: | 406 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/12759 |
Collection(s) : | Thèses soutenues |
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