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https://hdl.handle.net/20.500.12177/12653
Titre: | Motivation et immigration depuis le Cameroun : Une analyse de l'intention des étudiants |
Auteur(s): | Nkondjock Ndebi, Joseph René |
Directeur(s): | Njengoué Ngamaleu, Henri Rodrigue |
Mots-clés: | Immigration estudiantine Iintention Motivation Étudiants internationaux Éducation internationale Cameroun |
Date de publication: | 2024 |
Editeur: | Université de Yaoundé I |
Résumé: | Ressortir les facteurs qui motivent les étudiants camerounais d’aller étudier à l’étranger est la principale préoccupation de cette investigation de type exploratoire, qui se donne pour objectif de démontrer que l’intention d’immigrer chez les étudiants camerounais varie en faction des déterminants motivationnels dit « pull and push factors ». Pour atteindre cet objectif général, nous nous sommes posés la question suivante : l’intention d’immigrer chez les étudiants camerounais varie- t- elle en fonction des déterminants motivationnels dit (pull and push factors) ? L’idée selon laquelle « les étudiants camerounais choisissent d’avantage d’étudier à l’étranger en raison des facteurs dit (pull and push factors) a fait office d’hypothèse générale. De ce fait, dans l’optique de la rendre opérationnelle, nous l’avons subdivisé en deux hypothèses spécifiques ou de recherche. HR1 : « les étudiants camerounais choisissent d’étudier à l’étranger dans l’objectif de devenir des personnes ressources ». HR2 : « les étudiants camerounais choisissent d’étudier à l’étranger en raison des difficultés d’accès dans les grandes écoles du Cameroun ». Pour vérifier ces hypothèses, la collecte des données a été réalisée par l’intermédiaire d’un guide d’entretien semi−structuré et d’un questionnaire rédigé et adressé au étudiants de Université de Douala dûment inscrit au courant des années académiques 2022-2023 et de l’année académiques 2023-2024 : soit 219 étudiants de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines ; 64 étudiants de la Faculté des Sciences ;44 étudiants de la faculté des Sciences Économiques et Gestion Appliquée et 33 étudiants de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques. Soit un échantillon total de 360 individus. Nous avons convoqué quatre théories à savoir : la théorie de la motivation ; la théorie des attentes et des valeurs ; la théorie de l’action raisonnée ; la théorie d’action raisonnée et du comportement. Le dépouillement des données s’est fait manuellement, et l’analyse des résultats s’est faite par l’application du Khi-carré, qui nous a permis de confirmer l’une de nos hypothèses d’étude. La somme des résultats est la suivante : Pour HR1 : Le test non paramétrique de Khi-carré appliqué l’hypothèse 1, nous a permis ,en considérant une marge d’erreur de α=5% et un degré de liberté de Ddl=12 ; d’obtenir un x 𝑥2𝑐𝑎𝑙 = 13.8 et 𝑥2𝑙𝑢 = 21.3 .Une observation de ces valeurs, nous permet de constater que le 𝑥2𝑐𝑎𝑙 < 𝑥2𝑙𝑢 avec une marge de 5 et un degré de liberté de 12 ; ce qui nous amène à rejeter l’hypothèse selon laquelle, les étudiants camerounais choisissent d’étudier à l’étranger dans l’objectif de devenir des personnes ressources Pour HR2 : en appliquant le test non paramétrique de Khi-carré sur notre hypothèse 2, tout en considérant une marge d’erreur de α=5% ; et un degré de liberté de Ddl=12. Nous a permis d’obtenir un 𝑥2𝑐𝑎𝑙 = 25.85 et un 𝑥2𝑙𝑢 = 21.3. Ces valeurs nous permettent de constater que le 𝑥2𝑐𝑎𝑙 > 𝑥2𝑙𝑢 avec une marge d’erreur de 5 et un degré de liberté de 12 ; ce qui nous amène à valider l’hypothèse une selon laquelle les étudiants camerounais choisissent d’étudier à l’étranger en raison des difficultés d’accès dans les grandes écoles du Cameroun. Grâce à nos hypothèses de recherche à moitié confirmée, nous avons pu en déduire que, bien qu’immigrer à l’étranger dans l’objectif de devenir une personne ressource ne soit pas la principale motivation des étudiants internationaux potentiel camerounais, il n’en demeure pas moins que les raisons de ce choix se voient amplement liées aux multiples difficultés d’accès dans les grandes écoles du Cameroun. Immigrer pour étudier devient la condition sine qua non de la réussite, l’hypothèse évoquée semble être confirmée. Ensuite, nous avons fait quelques suggestions aux pouvoirs publics ainsi qu’aux recteurs des institutions universitaires et aux étudiants, dans la perspective de ralentir l’évolution de ce phénomène qui n’est point favorable à la prospérité de l’état du Cameroun. |
Pagination / Nombre de pages: | 143 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/12653 |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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