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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/12550
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dc.contributor.advisorNdo'o, Rose Gisèle-
dc.contributor.authorAssemra Moyangar, Benjamin-
dc.date.accessioned2024-12-11T06:50:03Z-
dc.date.available2024-12-11T06:50:03Z-
dc.date.issued2024-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/12550-
dc.description.abstractLes effets néfastes du changement climatique influencent de manière exponentielle les déplacements humains. Longtemps méconnu, ce phénomène complexe fait l’objet de plusieurs débats sur la scène internationale depuis un certain temps. Ce phénomène est observable dans le bassin du lac Tchad qui, en raison d’une baisse de la pluviométrie, de la sécheresse et d’une mauvaise gestion de ses eaux, connaît un rétrécissement inquiétant, obligeant ainsi, des milliers de personnes à migrer dans l’espace du bassin conventionnel partagé entre le Cameroun, le Nigéria, le Niger et le Tchad. Ainsi, ce travail a pour objectif de montrer l’incidence sécuritaire qui sévit dans le département de Mamdi à l'aune des déplacements intempestifs des réfugiés climatiques. La question centrale est de montrer comment l'afflux des réfugiés climatiques dans ce département, est un facteur structurel de l’inflation et de la répartition des phénomènes d'insécurité en même temps qu'il constitue un indicateur important d'influence des dispositifs de perception, de prévention et de riposte des faits sécuritaires. Les théories du transnationalisme, de la vulnérabilité et le constructivisme sécuritaire de Barry Buzan ainsi que la méthode historique associée aux approches synchronique et diachronique ont permis d’aboutir aux résultats suivants : les crises écologiques quasi-séculaires dans le bassin du lac Tchad font du département de Mamdi, une zone sollicitée par de nombreux réfugiés climatiques ; l’État tchadien et ses partenaires humanitaires ont élaboré des mécanismes de gestion, d’assistance et de prise en charge de ces populations ; les réfugiés climatiques présents dans le département de Mamdi constituent l’une des sources d’insécurités dans cette localité et bien au-delà ; la rareté des ressources dans cette zone oblige ces derniers à entrer en conflits avec la population hôte ou encore à utiliser tous les moyens pour subvenir à leur besoin. De plus, il existe non seulement un dysfonctionnement au niveau de l’encadrement mais un vide juridique sur le statut des réfugiés climatique en Afrique en général et singulièrement au Tchad. En effet, l’étude des portées et des limites des instruments nationales, régionales et internationales en matière de personnes vulnérables démontre que l’encadrement juridique sur le plan international est minimal en ce qui a trait aux migrations climatiques. Pour remédier à cette situation et mettre en oeuvre une règlementation concernant les déplacements des populations causés par les changements climatiques, il serait préférable de réviser le texte de la convention relative aux statuts des réfugiés de 1951 afin d’en élargir la portée, tout en étendre son champ d’application aux réfugiés climatiquesfr_FR
dc.format.extent168 p.fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectChangement climatiquefr_FR
dc.subjectRéfugiés climatiquesfr_FR
dc.subjectMigrationfr_FR
dc.subjectInsécuritésfr_FR
dc.subjectMamdi- Tchadfr_FR
dc.title"Réfugiés climatiques" aux abords du Lac Tchad et incidences sécuritaires dans le Département de Mamdi (Tchad), 1964-2022fr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Mémoires soutenus

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