Les organisations de la société civile face aux violences faites aux femmes en situation de handicap à Yaoundé : contribution à l'analyse des logiques d'intervention

Abstract

La recherche conduite s’attèle à déceler la contribution des OSC dans la lutte contre les violences sur les femmes en situation de handicap dans la ville de Yaoundé. En effet, les femmes en situation de handicap au sein de la société sont parfois sujettes à de multiples violences. L’accroissement des OSC qui luttent contre les violences sur les FSH a été en partie accéléré par la reconnaissance de l’ampleur de la discrimination et de la précarité croissante dont elles font face. Ainsi, s’observe l’intervention de ces OSC pour en lutter contre. De ce fait cette intervention donne lieu à la question majeure de savoir : comment les logiques d’intervention adoptées par les OSC contribuent-elles à la lutte contre les violences faites aux femmes en situation de handicap à Yaoundé ? De cette préoccupation, une hypothèse principale a été formulée et postule que : les OSC contribuent à lutter contre les violences sur les femmes en situation de handicap par la sensibilisation et la prise en charge des victimes. Pour analyser la préoccupation identifiée, nous avons fait recours à l’approche qualitative et quantitative pour comprendre en profondeur le phénomène étudié. En passant par les théories de l’analyse stratégique, la théorie du changement et des logiques d’action. L’observation directe, l’entretien semi-directif, l’administration du questionnaire et la recherche documentaire ont facilité cela. L’analyse des données recueillies dans la ville de Yaoundé à travers la statistique descriptive et l’analyse de contenu a permis de savoir que les OSC qui luttent contre les violences sur les FSH sont déterminées par les logiques d’intervention qu’elles ont développées. Ces logiques sont influencées par les facteurs socio-économiques et administratifs. La participation des partenaires favorise l’intervention des OSC dans cette lutte. Malgré leur volonté, les OSC et l’Etat sont confrontés à des limites sur le plan communicationnel, humain, financier et organisationnel. Ce qui réduit leur efficacité et laisse observer la permanence desdites violences.