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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/12331
Titre: The crisis of humanity in the global society: an approach from the levinasian notion of responsibility for the other
Auteur(s): Nubong, Henri Ndifor
Directeur(s): Amougou, Jean Bertrand
Mots-clés: Crise
Crise de l’humanité
Société globale
Métaphysique
Ontologie
Personne humaine
Décadence morale
Déshumanisation
Dégénérescence
Crise morale et écologique
Date de publication: 16-jui-2024
Editeur: Université de Yaoundé 1
Résumé: Emmanuel Levinas s’interroge sur ce que signifie être humain dans un monde injuste en s’approchant de l’Autre dans le visage. Il extériorise l’Être, intelligiblement au-delà du sens de la métaphysique occidentale. Le visage, ouvre la rencontre existentielle éthico-métaphysique et la responsabilité humaine pour l’Autre. L’Autre est l’extériorité; la conscience extérieure dont se situe l’altérité dans l’éthique, « la remise en cause de ma spontanéité par la présence de l’Autre ». Il donne la priorité à l’Autre qui habite l’horizon de son expérience à un devoir moral. L’Autre pour Levinas, est le point de départ de tout sens et de toute signification. La dialectique inhérente a servi l’esprit du dualisme moral et l’optimisme historique à son apogée qui a rendu invisible le lien intrinsèque entre métaphysique, ontologie, critique et crise de l’humanité dans l’actualité historico-politique de la société globale. La crise de l’humanité extériorise l’Être et intègre à la fois l’anéantissement et la révélation en ce qui concerne les défis auxquels nous sommes confrontés dans nos propres modes de vie. Il constitue l’ordre ontologico-existentiel de l’Être: aspect matériel et spirituel de l’humain. La crise humaine nous amène à la dimension entre la nature, la relation de l’homme et ses horizons (visibles et invisibles): au problème du sens de l’existence. L’homme est devenu de plus en plus hostile à son prochain. La personne humaine se retrouve fragmentée en plusieurs séries indépendantes. En tant qu’élan entre deux états de choses continus, la crise de l’humanité n’est pas seulement destructrice, exclusive ou liée à la destruction de la libre pensée, mais aussi le signe d’un soudain, souvent inattendu, et florissant. Le pouvoir rationnel de décider du cours du progrès et de la crise de l’humanité est une décision concernant l’avenir de l’humanité. Par conséquent, la société globale a réfléchi à sa condition comme une condition de pluralité de crises, qui est une condition « critique ». Ce changement dans la compréhension de la crise de l’humanité et le démêlage de la métaphysique et de l’ontologie conduisent souvent à l’affaiblissement de la réflexion philosophique sur l’état de crise de la personne humaine. L’ontologie de ce dernier a souvent été identifiée comme un état de décadence morale, de déshumanisation, de dégénérescence et, philosophiquement parlant, de perte de sens et de nihilisme. C’est cette épistémologie et cette sémantique complexes de la « crise de l’humanité », et sa jonction historiquement située avec la philosophie qui apporte les ramifications dialectico-philosophiques du discours actuel sur la crise morale et écologique dans la société globale. De plus, deux lignes de pensée sont développées, qui relient la crise de la personne humaine à celles de l’ouverture et de la rupture. La dialectique complexe de la crise de l’humanité est vue dans la rupture verticale de la confiance (la relation) entre nous (l’homme) et le Créateur. Philosophiquement, cette crise révèle un rapport dense à la morale. À ce niveau, la morale s’élève au-delà de l’éthique. La morale nous amène à la dimension du Divin. La nature et le sens de l’homme sont absolument spirituels. La question philosophique de la crise de l’humanité est proche de la solidarité humaine et des discours religieux dans le rôle de la foi dans le monde actuel de séparatismes et de conflits religieux. L’aveuglement à ce qui est un état de critique conscient dans le discours philosophique et la pensée scientifique de la pensée inclut sans aucun doute une condition de crise de la personne humaine et du progrès.
Pagination / Nombre de pages: 458
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/12331
Collection(s) :Thèses soutenues

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