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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11788
Titre: État de conservation et de régénération de la flore ligneuse arborescente du parc national du mont Sangbé (Ouest de la Côte d’Ivoire) après la décennie de crise de 2002 à 2012.
Auteur(s): Tra, Bi Tra Jeannot
Directeur(s): Kouassi, Kouadio Henri
Mots-clés: Conservation, Régénération, flore ligneuse, activités anthropiques, Mont Sangbé.
Date de publication: 13-jan-2024
Editeur: Université Jean Lorougnon Guédé
Résumé: Les Parcs nationaux font partie des vestiges qui bénéficient d’une protection stricte dans les pays où ils sont créés. Aussi jouent-ils de par leur richesse en biodiversité plusieurs rôles qui contribuent significativement à l’amélioration des conditions de vie des populations. Cependant de nos jours la pression foncière les expose très souvent à des agressions qui entament leur intégrité. La présente étude a pour objectif de contribuer à la gestion efficiente du Parc national du Mont Sangbé via la constitution d’une banque de données et/ou d’informations nécessaires à cet effet. Pour ce faire, des inventaires forestiers basés sur les méthodes de rélevé de surface et de relevé itinérant ont été réalisés dans des blocs carrés d’un hectaire chacun subdivisés en 100 placettes de 100 m² dans les différents compartiments du PNMS. Le traitement des données collectées a revélé un mauvais état de conservation de la flore ligneuse arborescente du PNMS. Cela provient essentiellement des sites de jachère qui occupent près de la moitié de la superficie du PNMS et dont la composition floristique et la structure de la végétation fortement modifiées sont très différentes de celles de la forêt primaire originelle. Ce traitement a aussi indiqué un fort taux (70-98%) de régénération naturelle de cette flore sur l’ensemble des sites perturbés du PNMS. Le mauvais état de conservation de la flore ligneuse a été la cause de la forte baisse du taux de carbone séquestré (107 t /ha) par le PNMS. Les investigations ont permis d’identifier six principales activités anthropiques à la base des dégradtions du parc parmi lesquelles, l’exploitation agricole a été désignée comme l’activité la plus forte. Pour remédier à cette situation, il a été recommandé de lutter contre les agressions du parc en intensifiant la sensibilisation des populations et la surveillance du parc .
Pagination / Nombre de pages: 130p
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/11788
Collection(s) :Thèses soutenues

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