Personnel français de la coopération technique au Cameroun : Cas déetablissements d'enseignement secondaire

Abstract

A la veille des indépendances des années 60, l’Afrique sort progressivement dans l’enfermement colonial dans laquelle l’ont confinée les puissances européennes. Suite à la loi cadre de 1957, date à laquelle le traité de Rome est signé, la France en particulier donne l’autonomie interne. Le Cameroun est sous tutelle de l’ONU et confié à la France. C’est à partir de ce moment qu’on peut établir les premiers accords des coopérations. C’est dans cette optique qu’a été formulé ce sujet de recherche intitulé : « Personnel français de la coopération technique au Cameroun : cas des établissements de l’enseignement secondaire (1960-1989) ». L’objectif poursuivi par cette thématique est d’évaluer l’apport des coopérants français dans le système éducatif camerounais. Ce sujet pose le problème de l’importance des coopérants français dans les établissements d’enseignement secondaire. Pour réaliser ce travail, il a fallu avoir recours à de nombreuses sources d’archives déposées dans les lycées à Yaoundé et à Obala. Les sources orales ont également été un grand apport afin de permettre à de nombreux acteurs impliqués dans l’enseignement de faire revivre la période étudiée. Après confrontation des sources, il a été possible de proposer quelques synthèses. D’abord, plusieurs coopérants français sont arrivés au Cameroun entre 1970 et 1986. Ils ont été en poste dans des lycées.