DICAMES logo

Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11198
Affichage complet
Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.advisorKoufan Menkéné, Jean-
dc.contributor.advisorMoussa II-
dc.contributor.authorWannamou Wana, Isaac-
dc.date.accessioned2023-07-28T06:56:09Z-
dc.date.available2023-07-28T06:56:09Z-
dc.date.issued2022-09-19-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/11198-
dc.description.abstractCette thèse porte un regard historique sur les quatre décennies du protectorat humanitaire de MSF guidé par l’idée du sans-frontiérisme face à la responsabilité de l’Etat au Tchad. Dans cette étude, le sans-frontiérisme est considérée comme une idéologie qui consiste à intervenir dans un espace où l’Etat, du fait de son incapacité à assumer ses responsabilités, sollicite l’appui des acteurs humanitaires. MSF qui est le porte étendard du sans-frontiérisme, vas surfer à partir de 1977 sur les faiblesses de l’Etat à assurer l’essentiel de ses missions sociales dans un contexte marqué par des conflits armés et épidémies. En s’intéressant à la réponse humanitaire de MSF sur le domaine de souveraineté de l’Etat, il est capital dans cette étude de questionner l’intervention des ONG Sans-frontiéristes en général et de MSF en particulier au Tchad. C’est ce qui amène à réfléchir de manière critique sur cette collaboration, en s’interrogeant notamment sur l’influence de MSF dans la consolidation du protectorat humanitaire. Sur la base d’une documentation plurielle, le traitement des informations recueillies a reposé sur la posture épistémologique constructiviste et une démarche empirico-inductive. La portée de l’humanitaire sans-frontiériste des cinq centres opérationnels de MSF de 1977 à 2018 a été exploitée grâce à la mobilisation de trois familles des théories qui sont : la théorie de l’hégémonie réaliste, les approches stato- centrées et les approches non stato- centrées. Il en ressort que le sans frontiérisme au Tchad s’est nourri de la crise de la responsabilité de l’Etat. Le pouvoir tchadien fragilisé s’est vu obligé de décharger, à partir de 1977, ses obligations sociales sur MSF à l’effet de restaurer son système sanitaire. Les résultats de l’analyse nous renseignent que le Tchad était obligé de sous-traiter son plan de santé avec MSF, ce qui a abouti à la qualification de cette sous-traitance “de protectorat humanitaire”. Le paradoxe qui ressort de la psychopathologie du pouvoir de l’Etat du Tchad, est qu’en 2018, soit quatre décennies de présence de MSF, les tchadiens continuent de mourir de la malnutrition. C’est ainsi que cette thèse prescrit une thérapie endogène à la pathologie de l’Etat contre la thérapie exogène en interpellant les autorités tchadiennes de se nourrir davantage de l’idée de l’afro responsabilité. Le respect de cette posologie permettra d’accéder à la souveraineté sanitaire et de sortir de la dépendance chronique de l’assistance sanitaire internationale.fr_FR
dc.format.extent421fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectSans-frontiérismefr_FR
dc.subjectMédecins Sans Frontièresfr_FR
dc.subjectProtectorat humanitairefr_FR
dc.subjectEtatfr_FR
dc.subjectTchadfr_FR
dc.titleLe sans-frontiérisme et la responsabilité de l’état : Regard historique sur quatre décennies de protectorat humanitaire de Médecins Sans Frontières au Tchad, 1977-2018.fr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

Fichier(s) constituant ce document :
Fichier Description TailleFormat 
FASLH_These_BC_23_0034.pdf8.76 MBAdobe PDFMiniature
Voir/Ouvrir


Tous les documents du DICAMES sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.