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https://hdl.handle.net/20.500.12177/10665
Titre: | Suivi de la reprise naturelle de la végétation des parcelles permanentes de la forêt classée du Haut-Sassandra (centre-ouest de la Côte d’Ivoire). |
Auteur(s): | Kouman, Kouamé Jean-Marc |
Directeur(s): | Barima, Yao Sadaiou Sabas |
Mots-clés: | Déforestation; cacaoculture; régénération naturelle; distribution spatiale; croissance en diamètre. |
Date de publication: | 11-mar-2023 |
Editeur: | Université Jean Lorougnon Guédé |
Résumé: | La forêt classée du Haut-Sassandra (FCHS), dans le Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire, n’a pas été épargnée par l’anthropisation puisqu’elle a perdu 70 % de son couvert forestier au profit des cacaoyères, entre 2002 et 2011. Différentes mesures de relocalisation des populations illégalement installées dans la FCHS sont envisagées en vue de permettre à la forêt classée de se reconstituer. L’objectif général de cette étude est d’évaluer la capacité de reconstitution naturelle de la FCHS après abandon des activités agricoles. Pour y arriver, des images satellitaires ont d’abord été traitées pour déterminer la dynamique de l’occupation du sol de la zone d’étude. Ensuite, des inventaires floristiques et des mesures dendrométriques ont été réalisés annuellement pendant quatre années dans douze parcelles permanentes suivant des traitements liés à l’intensité des activités agricoles : entretien habituel (T1), récolte des cabosses sans entretien (T2), abandon total (T3) et forêt servant de témoin. Enfin, des modèles d’accroissement en diamètre des arbres ont été élaborés dans chaque traitement. Les résultats ont montré une augmentation de la superficie des cacaoyères de 10,60 % et une régression de la forêt de 67,07 % entre 2017 et 2020. Le taux de mortalité des arbres a augmenté de 477,59 % dans les plantations régulièrement entretenues (T1). Les plantations sans activité agricole (T3) et celles non entretenues mais récoltées (T2) ont présenté les taux de recrutement les plus élevés, avec 204,91 % et 156,98 % respectivement. Les arbres des cacaoyères régulièrement entretenues et récoltées ont eu les accroissements les plus élevés. En somme, une reconstitution naturelle du couvert forestier de la FCHS est possible, à condition que les défrichements soient interdits dans les cacaoyères. Toutefois, pour les plantations déjà en production, les populations pourraient continuer à récolter les cabosses sans que cela n’affecte significativement la régénération naturelle. |
Pagination / Nombre de pages: | 124p |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/10665 |
Collection(s) : | Thèses soutenues |
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