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https://hdl.handle.net/20.500.12177/10164
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Élément Dublin Core | Valeur | Langue |
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dc.contributor.advisor | Dong Mougnol, Gabriel M. | - |
dc.contributor.advisor | Abwa, Daniel | - |
dc.contributor.author | Songo, Koviel Marcel | - |
dc.date.accessioned | 2023-04-05T12:20:30Z | - |
dc.date.available | 2023-04-05T12:20:30Z | - |
dc.date.issued | 2021-10 | - |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/20.500.12177/10164 | - |
dc.description.abstract | In a context where several attempts at sub-regional integration in Central Africa face many obstacles, certain reflections concerning other approaches had to be carried out. Our study focuses on bottom up integration is the main concern of this study. To make a subject entitled ‘’ Les Peuples transfrontaliers en Afrique centrale : de l’écartèlement colonial au processus d’intégration sous- régionale (le cas des Mpiemo et les Bakwelé entre 1884 et 2013)’’ served as an aiding guide to this work. It has served as a backbone and the position of history to cross-border Mpiemo and Bakwele peoples to the process of integration in Central Africa. This work draws on oral, written, archival, iconographic and even material sources. The critical scrutiny of the information collected accompanied with decryption and analysis of the different articulations of this reflection. The historical, geographic, sociological, anthropological, legal and even geopolitical documents completed this method. The inductive and deductive reasoning were taken as an approach because it was necessary to start from the particular to the general and from the general to the particular to arrive conclusion of the analysis. Certain theories facilitated the evaluation of facts, thus functionalism made it possible to understand the socio-cultural and political organisation of ancient Bakwele and Mpiemo societies. As for transnationalism, it was essential in order to appreciate the interactions between communities separated by international borders. This study, divided into six chapters, produced a number of results making it possible to bring up an original convergence between the Bakwelé and the Mpiemo. Beyond this integrqtion, the Mpiemo who left what is now Angola are descendants of a common ancestor called "Mpiemo". It was by following streams and forest tracks, driven by both internal and external factors that they found themselves where there are today. The Bakwelé on their part claim to be "Kwel" who is said to be founder of their group. All in their majority point to the current territory of Ethiopia as their region of origin. Food needs and neighboring attacks forced them in the nineteenth century to make several trips in the Congo Basin to the current territories of South-East Cameroon, North-East of Gabon and North of Congo. A socio economic, political and spatial organisation ensured that the Bakwelé and Mpiemo to lived in unity in the ancient times. Unfortunately, the double German and French colonization of their countries resulted in their separation between the current states of Cameroon, Congo, Gabon and CAR. However, certain cultural survivals within these communities now represent the real chances of integration of the Central African sub-regions. These are supplemented by the integration bridges that dominate the spaces currently occupied by the Bakwelé and the Mpiemo. Finally, it appears that the integration of the Bakwelé and Mpiemo spaces in the sub region has some advantages. This scientific work therefore shows the need for integration strategies in Central Africa. | en_US |
dc.description.abstract | Dans un contexte où plusieurs tentatives d’intégration sous-régionale en Afrique centrale font face à moult obstacles, certaines réflexions concernant d’autres approches se devaient d’être menées. L’intégration « par le bas » est celle qui concerne cette étude. Pour ce faire, un sujet intitulé ‘’ Les Peuples transfrontaliers en Afrique centrale : de l’écartèlement colonial au processus d’intégration sous- régionale (le cas des Mpiemo et les Bakwelé entre 1884 et 2013)’’ a orienté ce travail. Elle s’est donnée pour colonne vertébrale la position de l’histoire à la contribution des peuples transfrontaliers mpiemo et bakwelé au processus d’intégration en Afrique centrale. Ce travail puise dans les sources orales et écrites, tant archivistiques qu’iconographiques. Le passage au crible de la critique des informations collectées a accompagné le décryptage et l’analyse des différentes articulations de cette réflexion. L’usage des documents historiques, géographiques, sociologiques, anthropologiques, juridiques et même géopolitiques a complété cette méthode. Les raisonnements inductif et déductif ont été empruntés comme démarche car, il fallait partir du particulier au général et du général au particulier pour arriver à la conclusion des analyses. Certaines théories ont facilité l’évaluation des faits, ainsi, le fonctionnalisme a permis d’appréhender l’organisation socioculturelle et politique des sociétés bakwelé et mpiemo anciennes. Quant au transnationalisme, il a été indispensable pour apprécier les interactions entre les communautés séparées par les frontières internationales. Cette étude répartie en six chapitres, a abouti à une multitude de résultats. Ceux-ci ont permis de constituer une convergence originelle entre les Bakwelé et les Mpiemo. Au-delà de ce rapprochement, les Mpiemo partis de l’actuel Angola descendent d’un ancêtre commun appelé ‘’Mpiemo’’. C’est en suivant les cours d’eau et les pistes forestières, poussés par les facteurs tant internes qu’externes qu’ils atterrirent dans les emplacements qu’ils occupent aujourd’hui. Les Bakwelé quant à eux se revendiquent de ‘’Kwel’’ qui serait le fondateur de leur groupe. Tous dans leur majorité pointent l’actuel territoire d’Ethiopie comme leur région d’origine. Les besoins alimentaires et les agressions voisines les ont contraints au XIXe siècle à plusieurs déplacements dans le bassin du Congo dont les points de chute sont les territoires actuels du Sud-Est Cameroun, du Nord-Est du Gabon et du Nord du Congo. Une organisation socioéconomique, politique et spatiale assurait aux Bakwelé et aux Mpiemo une réelle unité dans les temps anciens. Mais alors, la double colonisation allemande et française de leurs pays a abouti à leur écartèlement entre les Etats actuels du Cameroun, du Congo, du Gabon et de la RCA. Pourtant, certaines survivances culturelles au sein de ces communautés représentent aujourd’hui les vraies chances d’intégration de la sous-région de l’Afrique centrale. Celles-ci sont complétées par les passerelles d’intégration qui dominent les espaces dont occupent actuellement les Bakwelé et les Mpiemo. Enfin, il apparait que l’intégration des espaces bakwelé et mpiemo dans la sous-région possède quelques acquis. Ce travail s’avère être l’une des démarches au processus d’intégration. | fr_FR |
dc.format.extent | 431 | fr_FR |
dc.publisher | Université de Yaoundé I | fr_FR |
dc.subject | Frontière | fr_FR |
dc.subject | Afrique centrale | fr_FR |
dc.subject | Écartèlement colonial | fr_FR |
dc.subject | Intégration sous régionale | fr_FR |
dc.subject | 1885 et 2013 | fr_FR |
dc.title | Les peuples transfrontaliers d’Afrique centrale : de l’écartèlement colonial au processus d’intégration sous régionale (le cas des Mpiemo et les Bakwele entre 1885 et 2013) | fr_FR |
dc.type | Thesis | - |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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